Au lieu de penser humainement, nous avons essayé de nous mettre à la place d’un ordinateur. Nous nous sommes alors demandé comment un robot peut imaginer l’émotion.
Pour lui, l’émotion n’est rien d’autre qu’une modification superficielle de l’état initial.
Comme les machines ne sont pas capables de comprendre les réactions psychologiques humaines, elles ne sont rien d’autre que des changements de couleur et de texture.
C’est donc ce que nous avons imaginé ; l’ordinateur, une machine froide, que nous avons doté d’une imagination pour ce travail, symbolise ces émotions en mélangeant le chaud et le froid.
L’humain est ensuite texturé avec un métal noir brillant relativement neutre, sans aucune représentation de l’émotion.
Comme si sans eux nous n’étions que des mannequins sans saveur et sans vie.
Puis, à la surface, apparaissent des matériaux colorés qui se mélangent, créant un flux à la surface de l’homme. L’ordinateur imagine nos émotions comme une projection, car il n’imagine que jusqu’à ce qu’il “sache”. Une émotion intérieure lui est inconcevable. L’émotion n’est qu’une superposition de matériaux et de couleurs superposés sur une base inerte. Il y a certaines dimensions qu’une machine ne peut pas voir.
Notre concept représente donc un mystérieux mélange de froideur et de chaleur. C’est à la fois inquiétant et fascinant, tout comme le festival Mirage, qui explore les nouvelles possibilités du monde de la technologie et du virtuel.
Pour mettre un point d’honneur à mettre l’accent sur l’aspect multidisciplinaire du festival, nous avons voulu travailler sur plusieurs supports, tels que la peinture, la photographie, la 3D et l’animation.